Le lait Fairebel du producteur de lait Gilles Neykens
Voilà déjà dix ans que Fairebel vend des produits laitiers en ayant à coeur les fermiers. La marque garantit une rémunération juste pour le travail des agriculteurs.
Producteur de lait pour Fairebel
À Andrimont, un village en région liégeoise, nous rencontrerons Gilles, âgé de 33 ans. Sa passion pour la vie agricole est immédiatement perceptible. " Je vis pour mes vaches ! " lance Gilles. " En 2016, j’ai repris la ferme de mes parents, amorçant ainsi la quatrième génération d’éleveurs de bétail laitier. Je travaillais déjà depuis dix ans à la ferme. Papa et maman m’aident encore, car il y a beaucoup à faire. "
" Je m’occupe de ± 220 vaches au total, dont une centaine donnent du lait. En hiver, elles séjournent surtout en étable, mais quand il fait meilleur, elles paissent dans les prés autour de la ferme. Par vache, nous devons prévoir un hectare de terre. C’est conséquent. Pour permettre à l’herbe de pousser suffisamment, nous faisons paître les vaches dans différents pâturages. "
Une sacrée organisation
Dès l’entrée dans l’étable, on remarque un grand tableau avec un cercle coloré rempli d’étiquettes. " Grâce à ce tableau, je garde une bonne vue d’ensemble ", explique Gilles. " Chaque chiffre correspond à une vache. Sur le tableau, j’indique celles qui sont pleines, prêtes à être inséminées, prêtes à mettre bas… Les couleurs aussi m’informent. L’étiquette rouge est celle d’une vache de la race Jersey. Je travaille avec différentes races, telles que Holstein, Montbéliarde et Jersey. Le lait de cette dernière est particulièrement riche en graisse et en protéines. "
" Ma journée commence un peu avant 5 h 30, quand nous trayons les vaches pour la première fois. La traite se déroule dans une étable impeccable, avec une installation qui fonctionne depuis 30 ans, mais fournit toujours un excellent travail. Nous pouvons traire huit vaches à la fois. "
" À 17 h, nous les trayons une deuxième fois. Ce rythme est quotidien, 365 jours par an. Nous stockons le lait dans deux grandes cuves réfrigérées, qui sont vidées par Fairebel tous les deux jours. "
Homme à tout faire
" Un fermier doit savoir tout faire. C’est-à-dire : j’insémine les vaches avec du sperme de taureaux génétiquement bien portants. C’est important pour avoir des vaches résistantes. Après une grossesse de neuf mois, les veaux viennent au monde. Ils vont d’abord dans une étable séparée, pendant 15 jours. Quand ils grandissent ils déménagent vers d’autres étables. Il faut deux ans avant qu’une vache donne du lait pour la première fois. "
" Je ne dois pas juste veiller à ce que mes bêtes soient bien nourries et en bonne santé. Je dois aussi jouer les sages-femmes. Je cultive des plantes qui servent de fourrage pour les vaches. Et sur le plan technique, je dois pouvoir me débrouiller aussi. Si un tracteur tombe en panne, je le répare moi-même. À côté de tout cela, je réfléchis toujours à l’avenir. En ce moment, par exemple, j’étudie un éventuel investissement dans un robot laitier pour la traite des vaches. "
" Une chose est sûre : un agriculteur doit travailler dur. Heureusement, grâce à Fairebel, j’obtiens un prix correct pour l’effort fourni. "
Fairebel, une marque de Faircoop
En 2009, en pleine crise laitière, quelques producteurs laitiers fondent la coopérative Faircoop. L’objectif de la coopérative est de rémunérer correctement les fermiers pour leurs produits. Depuis, Faircoop rassemble pas moins de 550 éleveurs de bétail laitier en Wallonie et en Flandre. Sous la marque Fairebel, la coopérative fournit chaque année 13 millions de litres de lait au marché belge. Les produits sont vendus à un prix recommandé, qui est le résultat d’une répartition équitable du bénéfice entre les différents acteurs de la chaîne de production.