La passion du panais
Malgré ou grâce à son titre de légume oublié, le panais est plus populaire que jamais. Et à juste titre ! Avec son doux arôme anisé, le panais est l'un des légumes d'hiver les plus polyvalents du terroir belge. Alors qu'ils sont en pleine récolte, nous sommes retournés chez les producteurs André et Leo Vervloet, à Sint-Katelijne-Waver.
Les frères Vervloet ont hérité du métier de leur père et ont repris son entreprise il y a 40 ans. La culture du panais date d’il y a 20 ans. À l'époque, c'était vraiment un légume oublié en Belgique.
Et pourtant, le panais a longtemps été l'aliment de base du peuple. Ce n'est que plus tard qu'il a été remplacé par des carottes et des pommes de terre en cuisine. Outre les panais, les frères cultivent l'endive frisée, la ciboulette et le cerfeuil.
Tout droit du champ
« Les panais sont semés en planches en avril et mai », explique Leo. « Au long de la saison de croissance, nous maintenons 5 ha sans mauvaises herbes. Les tubercules continuent de grandir jusqu'en novembre, car au début de la saison du gibier, la demande de panais augmente également. Comme les légumes résistent à l’hiver, la récolte peut se poursuivrejusqu'en mars. Avant de sortir les panais de terre, nous fauchons le feuillage, qui peut atteindre 80 cm de haut. »
- Lors de la récolte, le tracteur traverse le champ et sort les tubercules de terre de façon automatisée.
- Les panais vont sur un tapis roulant qui les débarrasse de l’excédent de terre.
- Ils sont mis dans des bacs avant de partir vers le hangar, où ils seront soigneusement lavés, une fois que nous avons coupé les racines restantes.
- Puis nous plaçons les commandes dans des cageots.